Nous sommes le 12 septembre. Le rythme du voyage va maintenant s’accélérer : « De Martigny, nous sommes venus nous coucher à Vevey [nuit du 13 au 14 sept], négligeant les Salines de Bex. Il pleuvait à verse. De Vevey, nous sommes allés par le bateau à vapeur à Genève. »
Comme souvent, en voyage, on est content de partir, mais heureux aussi à l’idée de rentrer, surtout que, « à Genève, la pluie n’a cessé de tomber ».
Quelle est l’humeur du moment ? « Maintenant, j’ai la maladie du pays. Je ne regarde presque plus à droite et à gauche de moi. Je ne regarde qu’en face pour avoir le plaisir de voir ma route se raccourcir. Si nous devons tous pourrir cette année, j’aime mieux pourrir au milieu des miens que dans les auberges de la Suisse. »
15 septembre : nos voyageurs en ont assez du mauvais temps : « Le mauvais temps qui jusqu’au moment de mon arrivée à Genève le 14 septembre, … nous a fait alors précipiter notre retour ».