- effectuer un apprentissage pratique auprès d’un maître apothicaire,
- être admis au sein de la corporation,
- et posséder un diplôme de « maitre-apothicaire », après passage d’un examen devant un jury présidé par un médecin.
De qui Pierre MARTIN était-il l’apprenti ? Probablement d’un apothicaire des BOURBON-CONDÉ.
A 42 ans, Pierre MARTIN est reçu maître apothicaire de Paris sans subir les examens d’usage, par simple « agrégation » le 19.9.1725.
Il fait simplement comme chef d’œuvre les « tablettes diarodon » et paie 1.600 £ à la corporation des épiciers-apothicaires.
Les « trochisques » étaient des petits cônes de pâte médicamenteuse. Les trochisques de diarodon sont des tablettes à base de roses rouges, de poudre d'ivoire, de santal, de réglisse, de safran, de camphre et d'eau de rose. Médicament fortifiant le cœur, l'estomac et le foie, et peut arrêter les dysenteries et tous maux de ventre.